Alerte à l'intoxication au mercure !!!!
Bonjour !
Après une nuit d'insomnie, parce que j'ai oublié de prendre mon antidépresseur hier soir, que j'ai occupée à la lecture d'un livre très récemment paru de Françoise Cambeyrac
"Maladies émergentes : comment s'en sortir"
je me suis précipitée sur Internet ce matin pour chercher des renseignements sur ce médecin qui a soulevé dans les années 90, le grave problème de l'intoxication au mercure.
Je vous laisse découvrir ci-dessous, le texte intitulé "Alerte du Dr Melet" que vous trouverez, ainsi que tous les renseignements relatifs à ce sujet, sur le site de
l'association "Non au Mercure Dentaire"
C’est au milieu des années 90 que le Dr Melet commence à soupçonner que les amalgames dentaires présentent des risques pour la santé.
Dans sa pratique de médecine environnementale, ce médecin
épidémiologiste s’est depuis toujours intéressé aux toxiques présents
dans l’environnement, qu’ils soient présents dans l’alimentation, dans
les produits de traitement ménager, dans l’atmosphère, dans l’eau…
Observant divers troubles de santé, notamment d’ordre neurologique,
chez des patients possédant une bonne hygiène de vie et non exposés a
priori à des neurotoxiques, mais possédant des amalgames en bouche, il
se documente sur les "plombages". En savoir plus
Il découvre alors peu à peu l’ampleur du scandale sanitaire
: désinformation des dentistes et des patients, malgré un corpus
scientifique toujours plus important mettant en évidence la toxicité du
mercure élémentaire ; patients considérés par le corps médical comme des
« malades imaginaires » ou des malades psychiatriques. Il va tout
d’abord tenter d’alerter, en vain, son Ordre départemental, puis le
Ministère de la santé. Se heurtant à un mur d’hostilité ou
d’indifférence, il décide de commencer à informer le grand public grâce à
la presse (Science et vie, septembre 1996 ; Que Choisir, février 1997 ;
Le Nouvel Observateur, décembre 1997 ; Le Point, novembre 1998).
En mai 1998, il crée avec une poignée d’amis et de patients
l’association Non au mercure dentaire, afin d’informer le grand public
et de soutenir les personnes intoxiquées par leurs métaux dentaires.
Pendant 15 ans, le Dr Melet, avec l’aide de NAMD, tentera d’alerter les
autorités sanitaires tout en prenant en charge la détoxication d’un
millier de patients.
Dès le début de cette alerte, il a conscience de la difficulté du dossier :
- grande banalisation des amalgames (« si c’était dangereux, ça se saurait, et ça serait interdit ! »),
- multitude de pathologies ou troubles de santé induits (« comment le
même métal peut-il provoquer des maladies si diverses ? »),
- grande variabilité individuelle dans la susceptibilité à l’exposition
au mercure (« pourquoi tous les porteurs d’amalgames ne sont-ils pas
malades ? »),
Surtout, il s’agit d’un dossier explosif :
- à l’échelon individuel. Si une personne ne retient qu’une partie du
message (les amalgames sont dangereux) et se précipite chez son dentiste
pour se faire retirer ses "plombages", le "remède" risque d’être pire
que le mal si ce dentiste ne suit pas un Protocole Rigoureux:
cette personne inhalera alors une grande quantité de vapeurs de
mercure, ce qui risque d’avoir de graves conséquences sur sa santé.
- à l’échelle de la société. Un ancien ministre de la santé, en réponse à
l’alerte lancée par le Dr Melet, lui avait répondu : « C’est explosif !
Si tout le monde se précipite chez son dentiste pour faire déposer ses
plombages, la sécu saute… ».
Cependant, continuer à exposer la population au mercure et à induire de multiples pathologies dégénératives, n’est-ce pas une folie ? Si le dossier semble ingérable, c’est bien que les autorités sanitaires ont refusé, depuis des années, de le régler de façon rationnelle et satisfaisante en adoptant une vision à long terme. En effet, la sécurité sociale fait sans doute des économies à court terme, mais qu’en est-il des coûts réels liés à l’usage des amalgames, si l’on prend en compte le remboursement de la multitude de traitements prescrits pour des pathologies chroniques, les arrêts maladie, les décès précoces, les pertes de points de QI, etc. ? Si les instances qui ont en charge la protection de la santé des Français avaient écouté le discours raisonnable du Dr Melet, une partie du problème serait réglée à l’heure actuelle, comme c’est le cas dans les pays scandinaves.
Namd, décembre 2008
Que c'est bon de comprendre enfin le pourquoi du comment, et d'avoir la preuve scientifique que tous nos symptômes ne sont pas dans notre tête, "psychosomatiques", ou même psychiatriques tant il y a des jours où notre mal-être nous parait si absurde puisque "rien ne cloche au niveau des analyses, radios, ... diverses et variées que l'on peut nous prescrire pour nous "rassurer". Le mercure ne fait que passer dans le sang pour aller se déposer dans les organes et le cerveau et n'apparait donc pas dans une simple prise de sang.
Comme tous ceux qui se soucient un tant soit peu de sa santé, je me suis aussi interrogée sur ce sujet qui ne manque pas de circuler comme un cri d'alarme depuis 20 ans. Mais il ne m'est jamais venu à l'esprit de mettre en doute les paroles des autorités, des chirurgiens dentistes et autres "sommités" qui nous assuraient que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et que toutes ces soi-disant études seraient publiées pour affoler la population au sujet d'une pratique vieille comme le monde, pour laquelle personne de sérieux ne peut prouver la véracité.
Je vous propose aussi le début des échanges d'une émission passée sur France Inter :
France Inter - MODE D’EMPLOI d’Isabelle Monrozier, 9 et 10 juin 2009
"Le mercure des amalgames est-il dangereux ?"
Première partie (9 juin 2009) : l'avis de l'association Non au Mercure Dentaire
Isabelle Monrozier (IM)
Aujourd’hui un débat avec cette question d'un auditeur :
« En s’appuyant sur les recommandations de l’Afssaps et son
Ordre professionnel, mon dentiste persiste à poser des amalgames
dentaires au mercure (Hg), alors que la Norvège et la Suède ont proscrit
les matériaux à cause de leur toxicité et que les USA commencent à
reconnaître aussi leur nocivité.
Qui faut-il croire ? »
IM
Alors on vous met un amalgame pour soigner une dent cariée. Le plomb a
été remplacé par du mercure dont la toxicité est bien connue elle aussi.
Argumentation de Marie Grosman, vice-présidente et conseillère
scientifique de l’association Non au mercure.
Marie Grosman (MG), conseillère scientifique de l’association Non au Mercure Dentaire :
Il faut qu’ils sachent que dans un amalgame il y a 50 % de mercure qui
est un des éléments les plus toxiques au monde, que cela représente la
1ère source d’exposition au mercure pour les pays développés, et que 3
pays européens ont déjà interdit l’amalgame pour des raisons de santé en
premier lieu , et puis pour limiter les rejets dans l’environnement
(donc, les 3 pays scandinaves).
Alors, actuellement le produit de remplacement ce sont les composites :
c’est blanc, ce sont des résines . Ce n’est peut-être pas parfait parce
que jusqu’à présent on ne s’est jamais posé la question de l’innocuité,
il n’y a pas de test de toxicité ; mais en tous cas , il n’y a pas de
métaux toxiques.
Il y a une substance indésirable qu’on appelle le bisphénol A, mais il
commence à y avoir des composites sans bisphénols. Donc il faut que les
patients obtiennent les meilleurs matériaux qui soient sur le plan de la
santé.
.......
dont vous pourrez lire la suite ici
Attention, ne vous lancez pas dans des procédures de désintoxication" à la légère, lisez le livre de Françoise Cambeyrac, parcourez les lignes du site de l'association "Non au mercure dentaire", informez-vous sur le Net, de nombreux articles en parlent.
Je voulais juste vous faire part de ce grave problème de santé publique qui est très certainement la cause de tous nos problèmes de Fibromyalgie, Fatigue chronique, Electrosensibilité, Dépression et même de la Sclérose en plaques, les Maladies Auto-Immunes, l'Autisme, les Allergies, les perturbations génétiques (comme par exemple laTrysomie) et Alzheimer.
Les enfants sont intoxiqués dans le ventre de leur mère car le mercure traverse la barrière placentaire, et se trouve dès leur plus jeune age avec des séquelles neurologiques dues à l'intoxication au mercure.
Je ne veux pas vous faire peur, la nature est bien faite et de nombreuses études prouvent qu'on peut se désintoxiquer, mais pas n'importe comment. Et je n'ai pas de solutions à vous donner aujourd'hui, je n'en suis qu'au début de mes recherches.